vendredi 11 janvier 2013

18. - (suite C'EST BON, JE GERE)

En soit rien de plus banal au fond et cette situation ne m'inquiète pas le moins du monde, car chacun sait que les trains roulent dans les deux sens. Descendant à la gare de Velavade (elle ne figure pas sur la carte ferroviaire) je demande à un fonctionnaire bougon, ne parlant pas l'anglais, à joindre par téléphone la gare de Chiplun. Il me claque la vitre au nez en m'indiquant 8 h 30 sur la pendule. Il n'est que 6 h 30. Manu et GG doivent m'imaginer une grande destinée dans un harem des Emirats. Velavade, station perdue dans les collines, à 4 km d'un petit relais routier constitué de six ou sept petits shops et dans lequel mon arrivée ne passe pas inaperçue...

Après avoir découvert la Patatala, beignet de patate dans du pain (oui, oui) je n'ai d'autre choix que de me soumettre à une séance photo interminable sur un Nokia centenaire. Une bonne dizaine de camions sont arrêtés sur la route et une file de véhicules s'étend à perte de vue : un accident bloque la circulation à 2 km de là.

Jour de chance pour les restaurateurs. Et sans doute pour moi car au milieu des camions se trouve un bus en route pour Goa d'où de jeunes Indiens descendent et me tapent la causette. Ils ont des portables et me trouvent le numéro de la gare de Chiplun mais pas de réponse à nos appels, les bureaux ne sont pas ouverts. On me trouve un rickshaw pour la gare. Quatre agents se mobilisent à renfort de fauteuil, chaï, sourires. Chiplun est prévenue et quelques heures plus tard Manu sera au bout du fil, à bout de nerfs et de forces, sachant enfin que je suis en vie. Il est 14 heures... The show must go on !



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