Avec toutes ces histoires dans les bus et le temps passant, nous commençons à être sérieusement préoccupés. Je décide de rejoindre la queue du convoi en courant sur le quai lors du prochain arrêt. Presque parvenu au but le train se prépare à repartir. J'essaye de remonter mais des voyageurs couchés sur les plateformes bloquent le portes. J'arrive enfin à trouver un accès. Tantôt des pointes, tantôt des appuis parallèles, en déséquilibre permanent, j'entame une lente et fastidieuse progression le long de la rame surpeuplée tout en psalmodiant "Adeline, Adeline". Heureusement le ridicule ne tue pas !
"Adeline, Adeline"... "Gégé !", c'est Manu qui me répond. Je suis revenu au point de départ et toujours pas d'Adeline. Notre inquiétude monte d'un cran. Au bout de la nuit nous descendons à Chiplun plein d'un espoir hélas déçu. Le quai vide après le départ du train suivant nous achève ! Les hypothèses les plus sombres envahissent nos esprits respectifs tandis que l'un comme l'autre, volontairement optimistes, nous essayons de nous remonter le moral.
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